Existe-t-il une position déterminée du judaïsme face à l'interruption de grossesse?

1er mois

Nous avons deux situations nettes et extrêmes pour lesquelles la réponse de la tradition est sans ambiguïté : tant que l'accouchement n'est pas pratiquement terminé, la vie de la mère passe avant la vie de l'enfant, et il est non seulement permis mais même obligatoire de procéder à un avortement si nécessaire. 
En revanche, dès l'instant où l'enfant est quasiment né, la mère et l'enfant se trouvent à égalité et l'on n'accorde aucune prééminence à l'un sur l'autre. Cette deuxième règle ne soulève que peu de problèmes. Lorsque l'enfant est presque né, il a le statut d'une personne humaine à part entière vivant indépendamment et il est difficile de voir en vertu de quel principe on pourrait favoriser la mère plutôt que l'enfant. Comme le dit la Michna, ``on ne repousse pas une personne à cause d'une autre''
Dans les cas où il n'y a pas de menace sérieuse pour la vie ou au moins pour la santé de la mère, l'avortement est interdit.

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